CHTI

CR de Bobby

Arrivé vers 8h30 avec mes deux potes (l'un d'entre eux n'aime pas trop les horaires chtimanesques) on file aux inscriptions où je vois Tchill, toujours vivant, que j'ai reconnu grâce au maillot rose ; je le salue alors et lui m'explique que s'il porte ce somptueux maillot c'est parce qu'il n'en avait plus d'autre à se mettre, sympa !

On s'inscrit sur le 50km, avec ce soleil, on ne saurait en faire moins !
Le début du parcours est une succession de chemin dans les champs, très praticables, avec plus ou moins de dénivelé. Agréable pour chauffer les cuissots.

Dans une des descentes, un pote crève. On s'arrête pour analyser la situation : la valve est arrachée. Je lui dis de sortir une chambre à air, il n'en a pas, pas de pompe non plus et mon autre ami idem. Sont venus en touristes ce matin !
Je pousse au ravito pour demander assistance, rien n'est prévu (au passage, le ravito : bof). Je rebrousse chemin et le croise, une âme charitable l'a dépanné d'une chambree qu'il a gonflé avec sa bombe anti-crevaison.
Avec cette réparation de fortune, je nous vois mal finir le 50km.
En effet, son pneu se dégonffle à vue d'oeil. On opte donc pour le 32 km, il nous reste alors une dizaine de bornes à faire jusqu'à l'arrivée sur des chemins toujours très roulants.

On regagne alors la salle où nous est offert un sandwich qui n'a de sandwich que le nom puisqu'il ne nourrirait même pas un minipouce ! On se console avec la bière.

Pour résumer : n'ayant fait que le 32km on a évité la portion qui passe par le Mont Saint Eloi, donc on a eu que du roulant. Un fléchage extrêmement tardif, parfois trop puisqu'après les intersections et une non signalisation des passages dangereux ce qui m'a valu une belle frayeur : descente herbeuse où j'attaque pour recoller à mes potes, je les vois tourner sec, je freine alors et pars en glissade sur l'herbe mouillée avant d'apercevoir une passerelle de bois surplombant un joli fossé plein d'eau. Bien sûr, ayant perdu le contrôle je file tout droit et me vois déjà au fond. Heureusement j'avais suffisament ralenti et seule la roue avant plonge. Je me retrouve avec un pied sur la pédale droite, le vélo dans le fossé, et le pied gauche sur la passerelle. Un mal pour un bien puisque le vététiste qui me suivait me lance : "je t'ai vu freiner comme un dingue je me demandais ce qu'il se passait alors j'ai fait pareil, heureusement."

Donc pour moi, plus question d'y participer, quand on voit comment une "grosse" organisation comme l'USAO prépare un tel évenement.